Jean Sala, peintre vivant de la Belle Epoque en exposition
Jusqu'au 23 août, l'exposition consacrée au peintre Jean Sala se déroule au Musée Boesch, un lieu qui appartient à la ville de La Baule mais est situé à deux pas, au Pouliguen. Au bord de l'océan, c'est une grande partie de son oeuvre reliée à la Belle Epoque qu'il nous est permis de découvrir grâce à son petit fils, Jean-Paul Morin en quête de son illustre aïeul dont il expose certaines de ses oeuvres. Nous avons visité les lieux en sa compagnie ainsi qu'avec Philippe Larue, commissaire d'exposition et Mireille De Lassus, historienne de l'art qui a mené de longues recherches sur l'artiste.
"Jean Sala est né à Barcelone en 1869 où il a passé sa jeunesse, explique d'emblée Mireille De Lassus. C'est son frère Tomas Sala, peintre installé à Paris qui l'invite à venir dans la capitale. Dès 1893, il exposera chaque année à la Société Nationale des Beaux-Arts, Monte-Carlo, Lyon, Pau, Bayonne jusqu'à sa disparition en 1918". Si la culture hispanique de l'artiste transparait dans certaines de ses peintures à travers les couleurs, les vêtements c'est aussi toute la société de la Belle Epoque qui se trouve au coeur de ses oeuvres.
Il suffit d'observer cette huile sur toile, scène de vie au Casino de Dieppe pour percevoir la richesse et le naturel de l'oeuvre. Les regards se portent vers nous, d'autres, masculins, sont dirigés vers les femmes tandis que d'autres encore illustrent les bavardages et échanges autour des tables de jeux. Approchez l'oeuvre de près pour y découvrir le détail des soieries des robes et le serviteur portant les plateaux de boissons.
Sans oublier Jean Sala lui-même qui s'insère souvent dans ses oeuvres. Il existe une vraie vie dans ces peintures qui pourraient se mouvoir d'images fixes en cinématographiques.
Devenu peintre de "stars" de l'époque comme Arlette Dorgère, comédienne, danseuse et chanteuse ou encore Polaire qui créa au théâtre le rôle de Claudine de l'écrivain Colette, Jean Sala dépeint aussi des scènes de vie de rues dans la capitale avec leurs petits métiers. Telle cette marchande de fleurs sur le Pont-Neuf dans un tel souci du détail que nous apercevons en arrière-plan, la Samaritaine, l'un des symboles des grands magasins nés à l'époque.
Si Dieppe a eu une importance dans la vie de l’artiste dont il reproduisit des scènes sur le port, la ville de Nantes joua un rôle prépondérant avec la rencontre de la famille Lefèvre-Utile, créatrice des fameux biscuits Petit-Beurre. Une période où il commencera à réaliser des œuvres qui seront reproduites pour la promotion des Paille d’Or et gaufrettes vanille dès 1900 sur plusieurs supports. C’est grâce à cette famille qui possédait une résidence à la Baule que le peintre découvrira le sud de la Bretagne.. où son petit-fils expose aujourd'hui 70 de ses œuvres au regard des visiteurs.
Ne manquez donc pas cette très belle visite dans ce lieu enchanteur si vous êtes de passage dans la région au coeur de l'été.
Texte et photos Marie-Hélène Abrond
Publié le 9 juin 2023
Commentaires
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- 1. Zeghoudi Le 07/09/2024
Bjr je suis Tom er sur une exposition par hasard sur mon tel et je pense et j en suis sur je détient 2 toile du peintre jean sala bien signer sur mes 2 toile qui mon rte offerte à mes parent j avait 5 ans de la famille de mon voisin qui est décéder dans les annee 1970 j aimerzi entre en contacte avec le petit fils de Jean sala pour savoir si se sont bien les toile de don zrriere grand père lui prêter pour la prochaine exposition du peintre Jeann sala j ai une toile cela se passe dans un jardin d un châteaux dans les znnee 1800 aa 1900 des conte et des contessse tous ensemble comme une discution promenade et l autre cet une toile elle cet casser comme un papier bizarre cet une tablette et dessu une grosse grave de fruit de saison voilà merci de m envoyer une réponse part mail CDT
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